Rendez-vous en 16ème comme l'année dernière.

C'est un long périple que les Vinois avaient entrepris ce week-end. Avec un départ du stade Vieux MELCHIOR la veille à 13h et un long voyage de près de cinq heures pour la banlieue d’Aurillac. Le retour ne fût pas moins long car Il est bien connu, que les jours de match, à la nuit tombée la vessie d'un rugbyman diminue et nécessite des arrêts techniques réguliers.

Le samedi, les guêpes prenaient leur quartier dans un hôtel situé à moins de trois kilomètres du stade qui verrait le lendemain s'affronter ARPAJON/VEINAZE et la bande à ROZAND pour le compte du 32eme de finale retour de championnat de France fédérale 3.

Dans la soirée les débats étaient alimentés par une grande interrogation :"faut-il ou pas jouer avec le vent en première mi-temps". Encore fallait-il gagner le ‘’toss’’ pour avoir ce choix. Dimanche à 15h la question ne se posait plus puisque ce sont les locaux qui avaient remporté le tirage au sort et décidaient d'engager vent dans le dos afin de remonter au plus vite leur retard de dix points concédé sept jours plus tôt. Alors la rencontre débutait tambours battants et les bleus et noirs n'avaient pas fait tout ce chemin pour défendre leur avance mais bel et bien pour réussir un joli coup dans le cantal. Le zef omniprésent obligeait les gros à entamer une féroce bataille au sol. À ce petit jeu, le 8 Vinois était armé et poussait son adversaire à commettre des fautes. Vincent MAGALLON ouvrait logiquement le compteur sur pénalité 0-3 (7'). Les cantalous revenaient rapidement au score 3-3 (9'), puis ils dominaient les débats, après un premier essai refusé (26'), ils marquaient enfin à la demi-heure 8-3. Juste avant la pause une nouvelle tentative refusée pour un pied en touche privait les ciels et blancs d'un retour à l'équilibre. La pause était donc sifflée sur un insuffisant +5 pour ces derniers.

Au retour des vestiaires, s'en étaient finis des espoirs d'Arpajon. Les guêpes monopolisaient le ballon et convertissaient par l'intermédiaire de Vincent Magallon deux pénalités pour passer devant définitivement 8-9 (43’ et 49’). A l’heure de jeu, l’arrière et butteur Vinois écopait d’un carton jaune et devait laisser ses coéquipiers à 14 contre 15 (63’). Lorsqu’à la 70’ une nouvelle pénalité était accordée, c’est Yann VILLARD qui allait s’employer avec son pied gauche à 58 mètres des perches. C’était mal parti lorsque le ballon tombé, Romain PUILLET se précipitait pour assister son butteur qui aidé par les bourrasques, envoyait la gonfle sur le poteau du milieu 8-12. La messe était dite. La fin de match quelque peu houleuse avec l’expulsion injustifiée de Lilian NEGRO ne gâchait pas la joie qui allait suivre. Comme l’année dernière, les hommes du président Jean-Claude MARCHAND sont au rendez-vous des seizièmes de finale. Il faudra se déplacer dans le même secteur géographique, reste à savoir dans quel ordre (confirmation FFR cette semaine). En effet Saint-Cernin a contre toute attente, fait tomber les Ardéchois de Tournon pour deux petit points.